Hernie discale chez le Bouledogue Français

Ma Bouledogue Française, Rabanne, souffrait d’une hernie discale (stade 2/3). L’opération semblait inévitable Finalement, grâce à l’ostéopathie et l’acupuncture, elle a retrouvé toute sa mobilité sans chirurgie. Un témoignage pour sensibiliser à des alternatives efficaces avant l’intervention.


l'histoire de Rabanne et l'importance d’explorer les alternatives à la chirurgie.

Le Bouledogue Français est une race connue pour ses prédispositions aux troubles neurologiques et notamment aux hernie discales. Ces pathologies peuvent rapidement évoluer vers une paralysie partielle ou complète, créant une urgence médicale. Cependant, dans certains cas, des alternatives non chirurgicales peuvent s’avérer tout aussi, voire plus, efficaces — à condition d’agir rapidement et judicieusement. C’est le cas de Rabanne, une jeune femelle Bouledogue Français, qui a frôlé l’intervention chirurgicale. Voici son parcours. Symptômes et urgence Un soir d’hiver, Rabanne commence à manifester de vives douleurs, accompagnées d'une perte de contrôle de ses besoins (émission involontaire d’urine et de selles). Elle ne se déplace plus correctement. L’imagerie médicale (scanner) confirme le diagnostic : hernie discale au stade 2, évoluant vers un stade 3. Malgré un traitement initial à base de cortisone et d’antalgiques, son état ne s'améliore pas. Chaque jour semble empirer. L’équipe vétérinaire recommande une chirurgie, ce qui semble inévitable. Le tournant inattendu Le jour prévu pour l’opération, un détail interpelle ses propriétaires : Rabanne a fait ses besoins dehors pour la première fois depuis des jours. Ce changement soudain, presque symbolique, remet en question la nécessité de l’intervention. Une discussion franche avec le chirurgien permet de poser une question essentielle : "Si c’était votre propre chien, l’opéreriez-vous aujourd’hui ?" La réponse est non. L'alternative : ostéopathie et acupuncture Suite à cette prise de conscience, Rabanne est orientée vers un vétérinaire ostéopathe, qui lui propose une séance d’acupuncture. Le praticien est clair : si l’on agit avant une aggravation irréversible, l’acupuncture peut offrir jusqu’à 98% de chances de récupération, souvent avec moins de séquelles que la chirurgie. Les effets sont presque immédiats. Dès les jours suivants, Rabanne retrouve sa mobilité, reprend une vie normale, sans douleur. Une deuxième séance un mois plus tard vient consolider les résultats. Aujourd’hui, Rabanne court, joue et vit comme si rien ne s’était passé. Réflexion et vigilance Ce témoignage ne remet pas en cause la nécessité de la chirurgie dans de nombreux cas — elle sauve des vies animales tous les jours. Mais il souligne une réalité à ne pas ignorer : L’approche chirurgicale est parfois proposée trop rapidement, sans explorer d’autres options viables. L’acupuncture, l’ostéopathie et une bonne observation clinique peuvent, dans certains cas, éviter une intervention lourde. Conclusion L’histoire de Rabanne nous rappelle l’importance de prendre du recul, de consulter plusieurs professionnels et de considérer des solutions alternatives, quand cela est encore possible. Chaque cas est unique, mais la médecine vétérinaire intégrative (allopathie + médecine douce) mérite une place dans les discussions de prise en charge, surtout face à des pathologies chroniques ou neurologiques. ⚠️ Note importante : Toute hernie discale non traitée peut évoluer très vite. Ce type d’alternative ne doit être envisagé que sous encadrement vétérinaire, et dans un délai raisonnable, avant que les lésions ne deviennent irréversibles.